samedi 1 février 2014

❝A force d'avilissement, les journalistes sont devenus si étrangers à tout sentiment d'honneur…

A force d’avilissement, les journalistes sont devenus si étrangers à tout sentiment d’honneur qu’il est absolument impossible, désormais, de leur faire comprendre qu’on les vomit et qu’après les avoir vomis, on les réavale avec fureur pour les déféquer. La corporation est logée à cet étage d’ignominie où la conscience ne discerne plus ce que c’est que d’être un salaud. (…) Le jour où il n’y aura plus moyen de faire une bonne action ou une œuvre d’art sans risquer le bagne ou tout au moins le pilori, il est clair que le monde sera gouverné par des journalistes et que le Déluge de Merde sera sur le point de commencer. Il y a des moments où il me semble que nous y sommes déjà. C’est difficile, pourtant, d’accepter qu’il en soit ainsi. Quand on est assez vieux pour avoir vécu à une époque où il était possible de rencontrer dans les bureaux de rédaction autre chose que des crapules, il est dur d’être le témoin d’une pareille dégoûtation et la solitude complète paraît un sacré délice. (…) Ainsi donc le cul et la gal

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